Tu m'as tout volé, tout. Tout ce qui me tenais à cœur, j'ai voulu le partager avec toi, et tu me l'a volé. CONNASSE. Je te hais. Avant je te disais ça mais c'était pas vrai, maintenant je rêve de ne t'avoir jamais rencontré. Pourquoi il a fallu que tu viennes me parler ? J'avais trouvé des gens, des choses qui me tenaient à cœur. Tu me les a pris. Tu m'as tout pris. Tout le bien dans ma vie tu me l'as arraché, tu l'as piétiné puis tu me l'as rendu avec un grand sourire. Tu m'as prouvé que je n'étais capable de ne rien faire. Tu m'as prouvé que je n'était qu'un antisocial qui ne pouvais pas sortir de son monde. Même si je le veux putain. Je ne pourrais jamais atteindre mes buts. Je le sais maintenant, merci de m'avoir enlever le seul espoir qui me restait. Le seul PUTAIN d'espoir qui me faisais me lever le matin. Bas oui tu crois quoi ? Que je ne mentais pas quand je disais que rien ne me touchait ? Je te souhaite de vivre longtemps après sa mort, je te souhaite une long vie bien chiante. Sans lui. Parce que oui, il va mourir. Ne crois pas qu'il va se soigner, il va crever et toi t'auras pas le courage de te suicider. Parce que t'es qu'une putain de lâche dépressive. Continue à te détruire toi même, continue à être ma seul source de réjouissance. Pleure salope.

Je ne pense pas, je cherche. Je cherche ce qu'il ce trouve dans mon âme, mais je crois bien qu'il n'y a plus rien. Du coup je pense, à ce que je pourrais y entreposer. De l'amour peut-être ? Non. De la haine alors ? Oui, sûrement. Ou sinon, je vais y placer toutes ces voix, qui me manquent, énormément. Elles ne sont plus là, à cause des médicaments. Je hais ces putain de produits chimiques, d'ailleurs. Elles ne dictent plus mes pas, c'est ça le hic, c'est ça qui fait peur...

-Bonjour Corbeau, sais-tu que tu es comme les autres ?
-Non je suis différent. Un corbeau ne peut ressembler a un humain.
-Mais Corbeau, réveille toi. Tu es un humain, sinon tu ne me parlerais pas...
-Pour toi je suis un Corbeau, rien de plus.
-Pour moi tu es mort, 'fin bientôt mort. Par ce que oui, je vais tous vous tuer. Tous, même les humains se pensant différent comme toi. Tu ne feras pas exception a la règle, même si tu m'es sympatique. Même si j'aime bien les corbeau. Je vais exterminer la race humaine, je suis le chevalier de l’apocalypse.
-Non, je ne te crois pas. Tu n'en ais pas capable, tu es juste fou, tu le sais ça ?
-Oui je suis fou, mais c'est vous qui m'avais rendu comme ça.
-Tait-toi toi, c'est moi qui parle, pas mon ôte.
-Oui maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaître.
-Comment peux-tu te laisser guider par ta haine ?
-Il me laisse le guider car il est faible. Et moi je suis si fort que je vais te tuer.
-Att...
-Game over. Fake Crow...

Nous ne sommes pas libre, nous sommes trop stupides pour ça. Un insecte, dans son ignorance, je pense la plus totale, est plus libre que nous. Car il n'a pas conscience de son ignorance, justement. Nous sommes en tant qu'Hommes les êtres les plus enfermé. Car nous cherchons la liberté, justement. Et parce que nous créons nous même nos propre prisons. Des fois, elles sont dorée, bien sur, mais il n’empêche que ce sont des prisons. Les seuls humains a être libre sont ceux perdus dans un endroit isolé de la société, des autres humains. Mais ils ne sont pas réellement libre. Ils ont les contraintes les plus primaires pour leurs survie, ce qui ne leur permet pas d'être totalement libre... J'ai l'espoir que la porte qu'est la mort nous apportera cette Liberté, la vrai, la pure...

La chose coure vite. Elle gagne du terrain. Elle percute les arbres si violemment derrière moi que je me demande pourquoi aucun arbre ne m'ait encore percuté en s'écrasant. En faite, je me rend compte que si rien ne sert de courir, si rien ne me percute, c'est parce que je suis protégé. Je crois bien qu'un halo de noirceur me protège, m’empêche de mourir. Je viens de me retourner, un arbre aurais du totalement m’anéantir. Mais non, c'est lui qui est parti en fumée. Qu'est-ce que cette chose ? A oui, je me souviens, c'est juste moi. Rien de grave donc. Oups, je me suis trompé, c'est mon père... Autrement dit, en considérant le fait qu'il veut me tuer pour cause du meurtre de ça femme, je vais mourir. Ça y est, c'est la fin de ma misérable vie, bien fait pour moi...